jeudi 21 avril 2011

Alan Stivell - Silvestrig



Cette chanson bretonne déchire mon âme depuis mon adolescence. C'est l'histoire d'un père qui pleure sont fils Sylvestre qui a été enrôlé dans l'armée et qui demande aux oiseaux et aux pierres du chemin des nouvelles de son fils. Je n'aurais jamais cru un jour me retrouver techniquement dans des circonstances similaires. J'avais appris par cœur cette chanson et elle faisait partie des chansons que je chantais aux enfants pour les endormir juste avant le sommeil de la nuit. Maintenant je la chante avec le cœur en demandant aux oiseaux et aux pierres du chemin, des nouvelles de mes enfants.Les statistiques démontrent que 30% des hommes québécois n'ont plus de nouvelles de leurs enfants après un divorce. Moi j'ai la chance d'en recevoir un peu. Il y a dans la musique celtique un spleen, un blues de l'âme qui porte toutes les souffrances du monde et particulièrement celle de la solitude loin des êtres chers.

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